Aircall veut créer 200 emplois d’ici 2019
Après une levée de fonds de 25 millions d’euros en mai dernier, Aircall souhaite se renforcer afin de soutenir son développement. Pour y parvenir, l’entreprise recherche des profils de jeunes diplômés (écoles d’ingénieur et universités) ainsi que des collaborateurs plus expérimentés. Les compétences recherchées sont les suivantes : IT (environ 50% des postes) ; Commercial (20% postes) et Marketing, service client et développement produit (10% chacun).
« 2019 sera une année pleine d’opportunités et de changements pour nous mais aussi nos clients. La levée de fonds réalisée en début d’année va nous permettre d’appliquer notre feuille de route et d’aider nos clients à créer de la valeur grâce au système téléphonique le plus avancé du marché. Pour y parvenir, il nous faut donc attirer les meilleurs profils »,déclare Jonathan Anguelov, co-fondateur et COO d’Aircall.
Des difficultés à recruter en France
Selon une étude de BPI France, 41% des entreprises de moins de 250 salariés ont du mal à recruter à cause, en autres, d’une pénurie de compétences. Si les profils informatiques sont particulièrement recherchés par les entreprises, le manque se fait aussi sentir pour les postes de commerciaux, marketing, produit, etc. Ces difficultés peuvent s’expliquer par le faible nombre de candidats, et in fine, l’inadéquation entre les formations et les besoins réels des entreprises d’aujourd’hui.
« Nous sommes une jeune start-up et afin de rester compétitifs, nous avons constamment besoin d’innover. Aujourd’hui, nous recherchons principalement des profils IT mais aussi des personnes pour renforcer les fonctions support », explique Jonathan Anguelov, co-fondateur et COO d’Aircall.
« Malheureusement, force est de constater que nous rencontrons énormément de difficulté à trouver nos futurs collaborateurs, tant aux postes IT, que commerciaux. En France, ces derniers ont une mauvaise réputation, contrairement aux Etats-Unis où débuter sa carrière comme commercial dans le digital ouvre de réelles opportunités de carrières. Enfin pour ce qui est des métiers techniques tels que les développeurs, le constat n’est pas nouveau. Il est primordial que les formations de nos étudiants et les attentes du marché s’alignent enfin. Oui la France a besoin d’historiens de l’art, mais aussi d’ingénieurs et de développeurs ! », conclut-il.