Bosch déploie sa stratégie digitale et sociale en France et au Benelux

En plaçant les réseaux sociaux et la vidéo au cœur de sa communication, Bosch souhaite aujourd’hui s’engager davantage auprès du consommateur final tout en impliquant ses partenaires. L’équipementier, qui ambitionne d’augmenter son capital sympathie à travers ses différentes opérations,  se consacre désormais à la mise en place de sa stratégie digitale en France et au Benelux.

A l’heure où la digitalisation du secteur automobile s’intensifie, Bosch entend prendre les devants sur le marché de la réparation automobile en investissant les réseaux sociaux. «Nous avions besoin de jouer sur l’interactivité avec la marque et trouver le bon ton », argue Véronique Walspeck, directrice marketing France-Benelux pour la recharge automobile. Cette démarche BtoC est nouvelle pour l’activité Rechange Automobile Bosch car jusqu’à maintenant, seules les divisions électroménager et outillage bénéficiaient de ces dispositifs digitaux ». Accompagné de l’agence conseil en communication Ledouze, Bosch a imaginé un dispositif social reposant sur  la création de la page Facebook Bosch Auto. En plus de jouer la carte de la convivialité et la proximité, celle-ci propose différents contenus et applicatifs permettant aux membres de découvrir l’univers du groupe et de bénéficier de conseils pratiques pour leur véhicule. Les fans apprécieront également la présence de Karl, l’e-ambassadeur, qui partagera ses bons plans. Deuxième volet de cette stratégie de brand content: la page YouTube Bosch Auto. Ce contenu vidéo propose des tutoriels pour l’entretien ou le remplacement de produits grand public tels que les batteries ou les essuie-glaces. «Le lancement du  site (www.bosch-auto.fr) et nos actions sur les réseaux sociaux ont été menés en même temps, et répondent aux attentes des consommateurs. Plus de 50% des conducteurs ayant accès au web, utilisent les réseaux sociaux type Facebook ou Twitter. Au-delà de la comparaison des prix des pièces automobiles, 16% des conducteurs utilisant Internet, en profitent pour rechercher des informations techniques sur les pièces ou les accessoires automobiles, commente Caroline Ugarte, responsable trade marketing et digitale. Il y a une convergence dans les médias, on s’assure qu’il existe des passerelles entre les supports pour donner davantage d’échos à nos opérations ». Résultats, ce sont plus de 16 000 membres qui profitent de l’ensemble de ces services. Nous avons des vrais fans (bloggeurs ou influenceurs) qui nous suivent et qui jouent le rôle de prescripteurs (…) et leur fidélité est récompensée ». A ce jour, Bosch jouit d’un taux d’engagement d’environ 2,8%.

Créer du trafic chez les partenaires

Pour autant, l’activité BtoB reste majeure et dépasse amplement les dispositifs de bornes ou écrans tactiles installées dans des garages pour diffuser des informations pratiques. « Nous sommes dans une relation win-win, rappelle Véronique Walspeck, directrice marketing. Toutes ces opérations (jeu concours co-brandés, e-couponning) et le contenu pédagogique sont aussi au service de notre réseau : elles génèrent du trafic au sein du réseau Bosch et facilitent dans certains cas le cross-selling». Et si la marque ne possède pas de site marchand et que, selon Caroline Ugarte «l’e-commerce n’est pas le métier de Bosch », cela n’empêche pas l’équipementier automobile d’être dans une logique web-to-store. Par exemple, le site diffuse les promotions des partenaires et indique les enseignes vendant les produits du Groupe. Dans le même registre, l’application « Fun to drive » devraient voir le jour en avril 2014. Elle devrait également contenir des fonctionnalités de geofencing pour envoyer des SMS en push. Autant d’actions qui relancent le digital au sein du groupe Bosch.