Data-Observer : un outil de veille pour décrypter les émotions sur les médias sociaux
La start-up Data-Observer, spécialisée dans la veille sur les medias sociaux, mise sur son outil de décodage des émotions pour se démarquer. En parallèle, la société poursuit son développement dans l’Hexagone et annonce l’ouverture d’une filiale au Canada.
Pour aider les marketeurs à saisir la tonalité des perceptions qui s’exprime sur le Web 2.0, à comprendre les points faibles de la marque, Data-Observer a opté pour une solution qui mise à la fois sur le capital humain et sur la technologie. « Pas d’automatisation mais de réelles compétences humaines. Seul un individu peut comprendre les nuances et les différentes couches sémantiques liées à la langue française», assène Jean-François Thonon, directeur associé de Data-Observer. La messe est dite, il y a donc deux écoles : pour et contre l’automatisation…ou presque.
Le poids des mots et le sens des mots
En fait, seule une partie du système est automatisée : la plateforme Data-Observer collecte les données publiées sur le web 2.0. Les informations sont ensuite triées et catégorisées par un analyseur lexical, puis les chargés d’études prennent le relais pour la recherche sémantique. De fait, une expression comme « c’est bien dommage que la marque ne propose pas un tel service » prend tout son sens car « aucun indicateur n’intervient », explique Jean-François Thonon. Une différence que Data-Observer entend bien cultiver et valoriser auprès des marques. Ces données sont ensuite codifiées selon les problématiques de la marque : recherche de signaux faibles, analyses de l’image et des produits afin de construire des actions de communication, d’établir l’empreinte numérique d’une marque ou de détecter les prémices d’une crise … « Nous nous plaçons en amont, notre impératif est de faire ressortir de nouveaux besoins. En revanche, tout le travail de conseils est confié aux agences. Nous sommes là pour faire une photographie en temps réel d’une marque », indique-t-il.
Avec un bureau à Paris, à Marseille, à Lyon et même à Void-Vacon, Data-Observer continue son expansion en ouvrant une filiale au Canada. Créée il y a un an, la jeune société soutenue par Areva, Michelin et EDF, (NDLR: près de 300 000 euros confiés), compte déjà une cinquantaine de clients dont Seb, Eurodisney, BPCE et a atteint son seuil de rentabilité.
